La légende raconte que Jules César aurait, le temps d'une pause, fait boire son cheval
dans des étangs civensois.
Ces étangs sont situés en terrains privés qu'il est possible de voir au niveau de la rue des Grandes Terres. C'est un des points de
vue intéressant à observer sur le circuit pédestre passant sur la commune et que vous pouvez retrouver ICI.
Cette légende historique a d'ailleurs été immortalisée sur le blason de Civens (plus d'informations ICI).
L'Église de Civens semble remonter au XIVe ou XVe siècle, époque où Civens était une paroisse de l'Archiprêtré de Feurs.
Elle est dédiée à Saint-Cyprien, Évêque de Carthage et un des Pères de l'Église.
On peut admirer en son sein de magnifiques vitraux, la statue de Saint-Cyprien et un autel en bois classé.
Le clocher, qui s'élève sur le choeur, a été construit pour servir de défense au temps des guerres de religion et de la Ligue Catholique.
Le lieu-dit "Les Places" a connu son heure de gloire avec la présence d'un des trois seuls haras du département de la Loire, fin du XIXe-début du XXe siècle. Hérité en 1870 par la Marquise de Vivens, extravagente, généreuse et richissime femme, elle connut une certaine notoriété avec plusieurs de ses chevaux qui firent triompher ses couleurs sur les hippodromes régionaux. Le Haras de Civens constituait le haut lieu du trotting au centre de la France. Il devint ensuite la propriété de la famille Pupat avant d'être vendu à la famille Vittoz, actuel propriétaire.
Le château du Palais, désormais situé sur la commune de Feurs à l'extrémité Sud de Civens, est d'une origine très reculée. Son nom, qui vient du latin palatium, est resté toujours accolé au lieu où s’élevèrent successivement un édifice romain et un château au Moyen-Âge. Au début du XVIe siècle, il abrita le lieu de la Justice. Plus tard, ce château passa dans les mains des Comtes du Forez, fut rasé et reconstruit en 1730 avant de devenir la propriété des De Poncins sous le Second Empire. En 1957, il fut racheté par la commune de Feurs. Il accueille aujourd'hui l'École de musique et la MJC de Feurs. Le nom de "Palais" lui est resté de ses origines et vingt siècles n'ont pu le lui enlever.